Trouble anormal de voisinage : la prescription de cinq ans court à compter de la première manifestation du trouble

11 février 2025

Le 14 novembre 2024 (n°23-21.208), la Cour de cassation a jugé qu’en l’absence d’aggravation du trouble, un voisin ne pouvait plus solliciter d’indemnisation sur le fondement de la théorie du trouble anormal de voisinage passé un délai de cinq ans commençant à courir à compter de la première manifestation du trouble.

Cet arrêt clarifie la position de la Cour de cassation et offre davantage de sécurité juridique aux propriétaires d’installations classées, et notamment aux propriétaires d’éoliennes, particulièrement exposés au contentieux du trouble anormal de voisinage.

Guillaume RICHARD, Avocat Counsel du département Contentieux revient sur cette décision et ses implications pratiques.

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